Tu me cherchais ? Ne me cherche jamais, je suis là, embrassée du cœur aux chevilles dans tes mains d’homme et ta mémoire. Et nouée comme une pièce d’or dans le trésor confidentiel de ta vie, brigade dans l’envers du temps… Ne me cherche jamais, je suis là, la nuit peut bien sécher ses grands traits d’herbes fauves et lancer sur ses rails le convoi des saisons, elle peut bien passer de l’une à l’autre sur ses passerelles d’orages ou le ventre sans ciel des froids, elle peut bien apporter ce qu’elle voudra, ce qu’elle pourra, sa rançon de fatigue ou sa ruée de rêves, je suis où tu voulais que j’aille. Ne me cherche jamais, nous allons là où ceux qui s’aiment vont ensemble, épaule contre épaule, dans le vent des solstices…
top of page
bottom of page
Comments