Pas de matrimoine ou de femmage ici, seulement l’an traduction de Paule Krieger De 1956 de chants d’amour en Égypte ancienne, en tant que documents retranscrivant la perception des femmes à travers l’idéal féminin.
Commencement des chants de la grande joie du cœur
Premier chant
L’Unique, la bien-aimée, la sans-pareille,
La plus belle du monde,
Regarde-la, semblable à l’étoile brillante de l’an nouveau,
Au seuil d’une belle année.
Celle dont brille la grâce, dont la peau rayonne,
A des yeux au regard clair,
Et des lèvres au doux parler.
Jamais elle ne prononce une parole superflue.
Elle, dont le cou est long, la poitrine lumineuse,
Possède une chevelure de lapis véritable.
Ses bras surpassent l’éclat de l’or,
Ses doigts sont semblables aux calices des lotus.
Celle dont les reins sont alanguis, et les hanches minces,
Celle dont les jambes défendent la beauté,
Celle dont la démarche est pleine de noblesse, lorsqu’elle pose ses pieds sur la terre,
De son baiser me prend le cœur.
Elle fait que le cou de tous les hommes
Se tourne pour la regarder.
Et chacun, qu’elle salue, est heureux.
Il se sent le premier des jeunes gens.
Lorsque de sa demeure elle sort,
On pense voir Celle qui est unique.
Enseignement au sujet des femmes :
Si tu es sage, bâtis une maison, et fonde un foyer.
Aime ta femme, comme il convient.
Remplis son ventre et revêts son dos.
L’onguent est ce qui guérit son corps.
Réjouis son cœur aussi longtemps que tu vivras,
Car elle est un champ fertile pour son maître [ ... ]
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